Les députés ont adopté la possibilité pour les consommateurs de résilier, chaque année, l'assurance emprunteur de leur crédit immobilier, dans le cadre du projet de loi Sapin II. Une mesure défendue par des députés de différents bords.

« Aussi bien pour des raisons économiques que sociales, il y a besoin de faire évoluer les choses », a jugé Pierre-Alain Muet (PS), récusant plusieurs arguments des banques contre l'introduction de cette concurrence. « Il est temps de définitivement acter une conquête pour le pouvoir d'achat, de lutte contre la rente », a appuyé Razzy Hammadi (PS).

Côté banques, « ça hurlera un peu, mais ça ne durera pas longtemps, et l'intérêt est du côté des assurés », a renchéri le centriste Charles de Courson. Philippe Gosselin (LR) a aussi plaidé pour « secouer le cocotier ».

Un vote salué par l'UFC-Que Choisir

« Bénéfique pour la communauté des consommateurs, qui vont pouvoir économiser plusieurs milliers d'euros, la résiliation annuelle le sera particulièrement pour les personnes malades » en permettant à « davantage d'emprunteurs de profiter du droit à l'oubli voté en début d'année dans la loi Santé », a salué pour sa part l'UFC-Que Choisir.

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