Sur la base des données à fin juin 2016, la Banque de France annonce que « les renégociations à l’habitat continuent d’augmenter » tout comme le crédit à l'habitat. Le crédit à la consommation, en revanche, plie.

« Le taux de croissance annuel des crédits à l’habitat augmente légèrement en juin 2016 (+ 3,5%, après + 3,4% en mai) », annonce la Banque de France dans un communiqué publié aujourd'hui. Le taux moyen pratiqué pour les crédits immobiliers à long terme à taux fixe a été de 1,86% en juin, contre 1,98% en mai et 2,33% en janvier dernier. Pour ce qui concerne les crédits à taux variable, le taux moyen proposé en juin était de 1,87% contre 1,91% un mois plus tôt et 2,10% en début d'année.

Au final, la production de crédits immobiliers nouveaux a atteint 19,2 milliards d'euros en juin contre 17,2 milliards d'euros en mai. Cette hausse est « portée par la montée des renégociations (38,3% des flux nouveaux, après 35,1%) », analyse le banquier de l'Etat. C'est le niveau le plus élevé depuis le début de l'année, après une baisse en février et mars.

Situation toute différente pour les crédits à la consommation, dont la croissance est « en baisse (+5,6%, après +5,9%) », relève la Banque de France. Pour autant, la production de crédit est passée de 4,8 milliards d'euros (fin mai) à 5,1 milliards d'euros (fin juin). Et le taux moyen s'est affiché à 4,03% en juin, contre 4,37% en mai et 4,66% en janvier.