La disposition prévue à l'article 137 de la « loi Macron » est devenue une réalité, aujourd'hui, avec l'annonce de l'assureur français. Une unité de compte destinée « aux clients fortunés ».

Le rendez-vous était à l'agenda du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Ce matin, il a assisté à l'annonce du lancement du premier support en unités de compte en private equity (capital-investissement) qu'il avait inscrit dans sa loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques votée en août 2015. NextStage Croissance, tel est le nom de ce nouveau support éligible dans l'un des contrats d'assurance-vie (1) ou de capitalisation proposé par Axa France. D'autres supports concurrents devraient voir le jour d'ici la fin de l'année, notamment chez CNP qui a annoncé un lancement en septembre.

En attendant, avec cette nouvelle offre, l'assureur dit « proposer (...) de combiner la souplesse de l'assurance-vie et la recherche de performance (non garantie) de long terme des PME et des ETI de croissance ». Grégoire Sentilhes, président de NextStage, la société de gestion qui a conçu le produit, complète : « C’est une étape essentielle pour l’orientation de l’épargne longue des Français dans l’économie réelle, les PME et les ETI de croissance. » Ce qui explique de cette unité de compte soit « destinée aux clients fortunés », précise le communiqué conjoint de l'assureur et de la société de gestion.

Cette nouvelle offre participe au plan de transformation d'Axa France. L'objectif à l'horizon de 2020 est de « passer de 8 à 10 milliards d'euros de collecte annuelle en épargne individuelle et devenir l'assureur numéro 1 en matière de collecte sur les supports en unités de compte », précise l'assureur.

(1) NextStage croissance est répertorié dans les contrats Amadéo, Amadéo Excellence, Patrimoine Asset Management, Patrimoine Asset Management Excellence et Coralis Sélection.