Pour faire face aux dépenses imprévues, 53% des Français choisissent de puiser dans leur épargne de précaution. 11% seulement ont recours à un crédit conso selon l'institut de sondage CSA.

Prévoyant : c’est certainement l’adjectif qui décrit le mieux le consommateur français. 71% des personnes interrogées dans le cadre d’une étude commandée par Cofidis et réalisée par CSA (1) déclarent planifier leur budget dans les moindres détails. Avec plus ou moins de précision : les vacances, notamment, génèrent des dépassements de budgets pour 70% d’entre eux.

Cette prévoyance, toutefois, ne les garantit pas contre les imprévus financiers. 40% du panel (et même 58% des plus jeunes) a ainsi dû faire face à une dépense non programmée au cours des douze mois précédant le sondage. Son montant moyen est élevé : 1.926 euros, et même 2.426 euros pour les femmes. Dans la majorité des cas toutefois (67%), la dépense n’a pas dépassé 1.000 euros.

L’épargne de précaution, premier recours

Comment les Français font face à ce type d’événement ? Avec sérénité pour une personne sur dix, mais plus souvent avec angoisse (30% des cas) et agacement (26%). 65% des sondés concernés déclarent ainsi avoir été mis en difficulté par cet imprévu.

Pour compenser, la majorité d’entre eux (53%) ont eu recours à leur épargne de précaution, 43% ont modéré leur consommation et 17% ont fait appel à l’aide de leur entourage. Contrairement à d’autres pays développés, le crédit ne fait décidément pas partie de la culture financière française. Malgré des taux exceptionnellement bas, seulement 11% des consommateurs piégés par un imprévu ont eu recours à un crédit à la consommation.

(1) Etude réalisée par questionnaire auto-administré du 24 au 26 mai 2016 auprès d’un échantillon de 1.000 Français représentatifs de la population française, âgés de 18 ans et plus, constitué avec la méthode des quotas.