L'assureur français Axa a réalisé un chiffre d'affaires au premier trimestre de 31,8 milliards d'euros, en hausse de 1%, dépassant les estimations des analystes, selon un communiqué publié mardi. Sur le seul marché français, les résultats sont toutefois moins avantageux.

Les revenus ont été soutenus principalement par la croissance des activités dommages et assurance internationale, souligne le groupe. En moyenne, les analystes prévoyaient un chiffre d'affaires à 31,4 milliards d'euros. « Notre bilan est très robuste, il confirme la solidité d'Axa, nous sommes dans une excellente position pour poursuivre notre transformation au service de 33 millions de clients », s'est félicité le directeur financier, Gérald Harlin, lors d'une conférence téléphonique.

En France, le groupe accuse néanmoins une baisse marquée de 9% de son chiffre d'affaires qui s'établit à 4 milliards d'euros. En vie, épargne et retraite, le chiffre d'affaires demeure stable à 17,4 milliards d'euros sur les trois premiers mois de l'année, l'atonie des ventes sur les marchés matures étant compensée par une hausse des revenus de 4% sur les marchés à forte croissance.

Progression des unités de compte

Le volume des affaires nouvelles ressort en hausse de 16% soutenu par la progression des ventes de produits en unités de compte (à capital non garanti) principalement au Royaume-Uni et à un bond des ventes de produits de fonds général-épargne en Asie du Sud-Est, Inde et Chine. Dans le même temps, la marge sur affaires nouvelles a reculé de six points, passant de 35% à 29%.

Sur le segment du dommage, le chiffre d'affaires a lui progressé de 2% à 11,7 milliards d'euros principalement soutenu par une hausse des tarifs de 3,4% en moyenne et la croissance des ventes sur le segment direct (+9%).

En matière de gestion d'actifs, la collecte nette a atteint 10 milliards d'euros, en recul par rapport à l'an dernier sur la même période où elle s'établissait à 19 milliards d'euros. Elle a été positive aussi bien chez Axa Investment Managers (8 milliards d'euros), qu'au sein de la filiale américaine AllianceBernstein (2 milliards).