ClivréCpayé, un nouveau service web de paiement, offre une réponse à un problème qui se pose à de nombreux Français : celui de la sécurisation du paiement à l’occasion d’une vente ou d’un achat sur le Bon Coin. Explications.

C’est presque devenu une tradition : comme chaque année, dès le 26 décembre, des milliers d’internautes déçus vont tenter de revendre en ligne tout ou partie des cadeaux reçus pour Noël. L’achat et la vente d’objets d’occasion est en effet un des nouveaux services permis par le web qui s’est le plus rapidement imposé auprès du grand public. Le succès de sites comme eBay ou le Bon Coin est là pour en témoigner.

Ces services, toutefois, se frottent à un problème : celui du paiement. Aucun des moyens couramment utilisés aujourd’hui (la carte bancaire, les espèces, le chèque, etc.) n’est en effet réellement adapté à ces transactions, particulièrement en matière de sécurité. Conséquence : selon un récent sondage commandé par Axa (1), 29% des Français pensent s’exposer à un risque fort lorsqu’ils mettent en vente un objet personnel sur un site web. D’où l’intérêt de l’initiative de ClivréCpayé.

Par virement ou carte bancaire

Cette plateforme qui vient de voir le jour permet en effet « de synchroniser les événements d’expédition avec les événements bancaires », comme l’explique son communiqué. Plus concrètement, l’acheteur et le vendeur se rendent sur le site web de ClivréCpayé et y importent, chacun de leur côté, l’adresse internet de l’annonce sur le Bon Coin, afin d’établir un contrat bilatéral entre les parties. Le service se charge ensuite de collecter le montant de l’achat auprès de l’acheteur, qui peut payer par virement ou par carte bancaire.

L’objet, qui a préalablement été déposé par le vendeur dans un point Relais Colis, est alors expédié. A chaque étape de la transaction, les parties sont informées par SMS ou email. Une fois le colis livré et accepté par l’acheteur, l’argent est viré au vendeur. En cas de refus du colis, celui-ci est réexpédié au vendeur, tandis que l’acheteur est remboursé.

Le service est facturé entre 6,50 euros pour un colis d’un kilo et jusqu’à 20,50 euros pour 15 kg. C’est nécessairement l’acheteur qui paie les frais de port, auxquels s’ajoutent des frais de carte bancaire de 0,65% du montant de l’achat si celui-ci dépasse 30 euros.

(1) Baromètre Axa protection juridique sur « Les Français et la défense de leurs droits », réalisé en avril 2015 par Ipsos auprès d’un échantillon national de 2.509 Français représentatifs de la population âgée de 18 à 70 ans.