Alain Juppé a estimé mercredi sur BFMTV et RMC qu'il fallait « supprimer » l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), « qui dissuade évidemment ceux qui ont de l'argent d'investir ».

Le maire de Bordeaux (Les Républicains, ex-UMP) a critiqué « le millefeuille fiscal extraordinaire » en France. Les dividendes, en incluant les cotisations sociales, sont taxés « à plus de 60%, les plus-value idem (...) et, cerise sur le gâteau, [il y a] l'ISF, qui dissuade évidemment ceux qui ont de l'argent d'investir ».

« J'ai commis l'erreur de l'alourdir en 1995 »

« J'ai bien réfléchi (...) Je l'ai supprimé en 1986 et j'ai commis l'erreur de l'alourdir en 1995 » après que la gauche l'eut rétabli. « Aujourd'hui, je pense qu'il faut le supprimer » pour « inciter l'argent à rester en France et à s'investir dans les entreprises françaises », a déclaré le candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017.

Alain Juppé a prôné des « réformes structurelles » pour « retrouver le chemin de la croissance », en donnant « de l'air, de l'oxygène », aux entreprises. Il faut « leur donner la possibilité de négocier le temps de travail dans l'entreprise (...), agir sur le code du travail », et « décaler l'âge de la retraite jusqu'à 65 ans ».