Selon le 13e baromètre « Les Français, l’épargne et la retraite » du Cercle des épargnants, 56% des actifs estiment qu’ils ne disposeront pas des ressources suffisantes pour vivre correctement à la retraite. Ce chiffre monte même à 62% pour les employés.

61% des Français se déclarent inquiets en songeant à la retraite. C’est ce qu’a dévoilé la 13e édition du baromètre « Les Français, l’épargne et la retraite », réalisé par l’Institut CSA pour le compte du Cercle des épargnants (1). Une inquiétude qui est encore plus forte chez les employés (74%) ou les personnes ne détenant pas de patrimoine financier (68%).

L’étude note que « le pessimisme est particulièrement marqué chez les actifs » : 56% d’entre eux ne pensent pas disposer des ressources suffisantes pour vivre correctement lorsqu’ils seront à la retraite (62% pour les employés et les ouvriers). Une inquiétude qui se confirme dans les faits : moins d’un tiers des retraités estime y parvenir.

La moitié des actifs se prépare déjà à leur retraite

Pour pallier ce futur manque, plus d’un actif sur deux se prépare déjà au financement de sa retraite, une proportion en légère progression par rapport à l’édition précédente du baromètre. Si un tiers des actifs juge qu’aucun produit d’épargne n’est adapté pour la préparer, 36% des sondés plébiscitent l’assurance-vie, loin devant le Livret A (8%) ou les produits pourtant spécialisés comme le PERP ou le Madelin. L’étude rappelle également qu’en matière d’épargne les moins de 35 ans privilégient d’abord l’épargne-logement (43%) puis les livrets bancaires (40%), tandis que les plus de 50 ans et les plus gros patrimoines financiers leur préfèrent l’assurance-vie (respectivement 44% et 49%).

Enfin, le financement des retraites « reste une préoccupation forte » des personnes interrogées. 6 Français sur 10 estiment qu’il faut « assurer en priorité le financement des retraites », contre 42% pour l’assurance maladie et 23% pour l’aide au logement. Parmi les solutions pour y parvenir, le baromètre note le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, devant le développement de l’épargne et l’allongement de la durée de cotisation. Toutefois, 40% des sondés ne jugent « aucune de ces propositions comme une solution en soi pour pérenniser le système des retraites ».

(1) Etude réalisée dans le cadre d’une série d’enquêtes annuelles. Interviews réalisées par téléphone les 2 et 3 février 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 1.010 personnes.