Selon un sondage, 7 Français sur 10 considèrent qu’investir dans un logement neuf pour le louer dans le cadre du dispositif Pinel est un bon investissement. Paris et Bordeaux sont considérées comme les villes les plus attractives.

« Selon vous, le fait d’investir dans un logement neuf (loi Pinel) pour le louer est-il aujourd’hui un très bon, un assez bon, un assez mauvais ou un très mauvais investissement ? » C’est la question posée par l'institut Harris Interactive lors d'un sondage (1) réalisé pour le compte de la-loi-pinel.com, site édité par un regroupement de conseillers en gestion de patrimoine indépendants.

72% des personnes interrogées trouvent l’investissement en Pinel bon (10% très bon, 62% assez bon), tandis que 22% l’ont jugé assez mauvais, et 5% très mauvais. L’étude remarque « des disparités entre les plus jeunes qui s’avèrent plus enclins à qualifier cet investissement de bon (86% des 18-24 ans), et les plus âgés ». Ainsi, parmi les Français considérant l’investissement locatif comme mauvais, les plus de 65 ans sont surreprésentés (36%). Ni la région d’habitation ni le niveau de revenus des ménages n’ont par contre d’impact sur les résultats.

Paris et Bordeaux privilégiés pour investir

Le sondage a également questionné les Français sur les deux villes leur apparaissant comme les plus attractives en termes d’investissement locatif, parmi les 12 plus grandes villes de France. Avec 34% des réponses, Paris et Bordeaux arrivent en tête. Elles sont suivies par Lyon (27%) et Nantes (24%). En revanche, les Français sont moins enclins à investir à Lille (11%), Grenoble (9%) et Marseille (6%).

« D’une façon générale, les Français résidant dans les aires géographiques des villes proposées apparaissent davantage attirés par un investissement locatif dans la métropole la plus proche de leur lieu de vie », relève l’étude. Ainsi les sondés ayant répondu Paris viennent à 67% de l’Ile-de-France, et ceux ayant choisi Bordeaux à 65% du Sud-Ouest.

(1) Sondage « Les Français et l’investissement locatif », réalisé en ligne du 17 au 19 février sur un échantillon de 1.029 personnes par l’institut de sondage Harris Interactive.