Selon une enquête de l’Association française de l’assurance (Afa), les revenus du foyer d'un souscripteur d'un contrat d'assurance-vie sont inférieurs à 35.000 euros par an dans 57% des cas.

53 ans. C’est l’âge moyen d’un détenteur d’assurance-vie, selon une enquête de l’Afa réalisée en mars 2014 auprès de 5.586 souscripteurs d’un contrat d’assurance en cas de vie à adhésion individuelle. Elle souligne notamment que pour 4 clients sur 10, ce contrat d’assurance-vie était le premier qu’ils possédaient. Ils l’ont en majorité souscrit pour se constituer un capital ou une rente en vue de la retraite (27%), transmettre un capital (16%) ou épargner sans projet précis (14%).

D’après le profil établi dans les grandes lignes par l’Afa, 35% d’entre eux sont retraités, tandis que 25% sont employés, 16% cadres moyens et agents de maîtrise et enfin 8% actifs non salariés. Le revenu brut annuel du ménage de ce souscripteur type est de 41.200 euros, alors que celui des ménages français est de 34.300 euros. Néanmoins l’enquête relève que 57% ont un revenu inférieur à 35.000 euros.

102.100 euros de patrimoine financier

Même tendance du côté du patrimoine financier des souscripteurs. Son montant moyen est estimé à 102.100 euros. Un chiffre à relativiser, puisque cette moyenne est alourdie par les patrimoines importants de certains souscripteurs. En effet, l’enquête souligne que plus de la moitié des souscripteurs déclarent un patrimoine financier inférieur à 45.000 euros, « soit moins que la moyenne de celui de l’ensemble des ménages français (45.400 euros) ».

En parallèle, le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) a comparé cette esquisse de portrait-robot proposé par l’Afa au profil des assurés dans les mutuelles adhérentes. Quelques différences ressortent… Ainsi, 45% des particuliers détenant un contrat chez un assureur mutualiste ont souscrit leur contrat d’assurance-vie dans le bureau du conseiller, contre 10% seulement selon les chiffres du marché. Ils sont néanmoins moins nombreux (41% contre 62%) à l’avoir souscrit dans une agence bancaire.

Selon l’Afa, 55% des sommes versées lors de la souscription proviennent de l’épargne, et 30% des revenus réguliers. Pour le Gema, seule la moitié proviennent des sommes épargnées, et 34% des revenus réguliers.