La banque franco-belge Dexia « dément fermement toute négociation » avec la Banque de Jérusalem, au lendemain de la remise d'une offre de cette dernière, pour le rachat de sa participation dans Dexia Israël, mercredi dans un communiqué.

« A la suite de la remise d'une offre ce mardi par la Banque de Jérusalem au conseil d'administration de Dexia Israël (...) Dexia dément fermement toute négociation avec la Banque de Jérusalem ou avec l'un de ses représentants », indique la banque. Celle-ci précise qu'à ce stade elle ne souhaite faire « aucun commentaire » sur la remise de cette offre « non sollicitée ».

« Comme mentionné à plusieurs reprises par le groupe, Dexia s'est engagé à procéder à la cession de sa participation dans Dexia Israël dans le cadre d'un processus de vente ordonné et concurrentiel », rappelle la banque.

« Optimiser la valeur de Dexia Israël »

Ce processus doit lui permettre « d'optimiser la valeur de Dexia Israël, dans l'intérêt de l'ensemble des parties prenantes, en conformité avec les engagements pris envers la Commission européenne », dit-elle.

Sauvé de la faillite à l'automne 2008, Dexia, principal acteur du financement des collectivités jusqu'à ses déboires, est en cours de démantèlement.