Les députés socialistes « frondeurs » ont décidé de voter en faveur du projet de budget rectificatif 2014 mardi en première lecture, considérant que « rien ne pose de problème particulier » dans ce texte au point de justifier une abstention, ont indiqué plusieurs d'entre eux.

A la différence du projet de budget 2015, le projet de loi de finances rectificative de fin d'année « ne pose pas de problème particulier », ont ainsi considéré Christian Paul, aubryste, ou Laurent Baumel. Pascal Cherki, membre de l'aile gauche du PS, a jugé qu'« il n'y a rien dedans qui justifierait une abstention ».

« La loi Macron », nouveau combat

Le combat du moment, c'est « la loi Macron », ont précisé certains d'entre eux. Dans le second projet de budget rectificatif de 2014 figurent la taxe sur certaines résidences secondaires, la fin de la prime pour l'emploi en vue de son remplacement, l'exonération fiscale pour certains événements sportifs internationaux, le financement en vue d'un Pass Navigo unique en Ile-de-France ainsi que les ouvertures et annulations de crédits pour les ministères.

Le 18 novembre, sur l'ensemble du projet de budget de l'Etat pour 2015, 37 socialistes jugeant la politique économique gouvernementale trop favorable aux entreprises et pas assez aux ménages ou aux investissements publics s'étaient abstenus en première lecture, dont les ex-ministres Delphine Batho, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti.