Les actifs disposant d’une épargne salariale y déposent en moyenne 8% de leurs salaires, selon le 4e baromètre annuel du Club de l’épargne salariale Harris interactive.

En 2014, 47% des salariés bénéficient d’un dispositif d'épargne salariale. Un chiffre en hausse constante depuis 4 ans et qui a augmenté de 14 points depuis 2010, selon le 4e baromètre annuel du Club de l’épargne salariale Harris interactive (1). Plus l’entreprise est grande, plus les salariés sont nombreux à avoir accès à ce type d’épargne : moins d'une personne sur cinq dans les entreprises de moins de 50 salariés, contre 86% dans les entreprises de plus de 2.000 salariés.

Parmi eux, 6 bénéficiaires sur 10 se considèrent comme des « investisseurs actifs ». En moyenne, ils déclarent verser 8% de leur salaire sur leur épargne salariale. Un pourcentage qui n'a pas évolué depuis l'an dernier. Cette proportion grimpe jusqu'à 15% des revenus pour 9% des salariés. A l'inverse, 40% d'entre eux déclarent ne rien y verser.

Un complément de revenus pour la retraite

L’épargne salariale est destinée à 54% à un complément de revenus pour la retraite, mais sert également de réserve d’argent pour des dépenses imprévues (42%) ou de grosses dépenses (38%). Son utilisation dépend de l’âge du bénéficiaire : ainsi pour les moins de 35 ans elle peut avoir un rôle d'apport pour l’acquisition d’un bien immobilier (40%), alors que les personnes âgées de plus de 50 ans se concentrent sur la prévision de leur retraite. Le baromètre souligne que « 52% de l’ensemble des salariés qui épargne pour la retraite jugent l’épargne salariale efficace pour la financer. Cette proportion monte à 69% parmi ceux qui investissent effectivement dans l’épargne salariale ».

L’étude note également que parmi les personnes ayant puisé dans leur épargne salariale au cours des douze derniers mois, 24% l’ont fait « pour financer une consommation courante », et 13% pour payer leurs impôts. Et pour l’année à venir, les moins de 35 ans sont près de 20% à penser y avoir recours pour régler leurs impôts.

(1) L’enquête a été réalisée en ligne auprès de 600 salariés (dont la moitié bénéficie de l’épargne salariale) du 22 au 30 septembre 2014.