Le nombre de transactions de logements anciens en France a progressé de 5,4% sur les douze mois écoulés, à fin septembre, selon les chiffres publiés jeudi par les notaires. Sur un an, les prix des appartements et des maisons ont

D'octobre 2013 à fin septembre 2014, quelque 725.000 ventes ont été enregistrées par les notaires de l'Hexagone, dont 589.500 en province et 135.500 en Ile-de-France, selon les chiffres compilés par les Notaires de France. Cela représente une progression de 5,4% sur un an pour les transactions sur la France entière, et même +7,5% pour l'Ile-de-France. Toutefois ces niveaux de ventes annuelles demeurent en recul de 9,7% comparé à la moyenne des années qui ont précédé la crise financière de 2008, c'est-à-dire de 1999 à 2007.

Dans une poignée de départements, le nombre de transactions sur le marché immobilier de l'ancien a davantage progressé, sur les douze mois écoulés à fin septembre : il a bondi de 16% en Meurthe-et-Moselle, de 15% dans les Pyrénées-Orientales, de 12% dans le Morbihan et de 11% dans l'Oise. A l'inverse, les ventes se sont fortement contractées en Côte-d'or (-21%) et en Saône-et-Loire (-10%), tandis qu'elles reculaient de 6% dans le Gard et de 5% dans l'Ain.

Prix des appartements : -1,7% sur un an

En province, les prix des appartements anciens affichent un recul de 1,7% à fin septembre, sur un an, tandis que ceux des maisons se stabilisent (-0,3%). Ce recul devrait légèrement s'accroître, à fin janvier 2015, pour les prix des appartements anciens en province, selon les indicateurs avancés des notaires, basés sur les avant-contrats de vente, tandis que ceux des maisons resteraient inchangés.

Au sein des communes de plus de 150.000 habitants, Le Havre et Montpellier sont celles où le prix médian au m2 des appartements anciens a le plus reculé à fin septembre sur un an, respectivement de 9,6% à 1.730 euros, et 5,9% à 2.520 euros. En revanche ce prix médian a bondi de 6% à 3.080 euros le m2 à Bordeaux, seule grande métropole française où il a progressé de manière conséquente.

Les acheteurs de moins de 30 ans moins nombreux

De moins en moins présents sur le marché, les acquéreurs âgés de moins de 30 ans ont été à l'origine de 18,8% des ventes d'appartements anciens, sur les 12 mois écoulés à fin septembre, contre 19,6% en 2013. Ils ont réalisé 15,6% des transactions sur les maisons anciennes, contre 16,2% sur la même période un an plus tôt.

A contrario, les acheteurs âgés de 60 ans et plus, se sont renforcés, en étant à l'origine de 21% des ventes d'appartements anciens et 14,8% de celles des maisons anciennes, contre respectivement 20,3% et 14% un an auparavant.