Les banques françaises lanceront mercredi leur offre destinée aux personnes les plus fragiles financièrement, prévue par la loi bancaire de 2013, au tarif maximum de 3 euros par mois, a indiqué lundi leur fédération dans un communiqué.

Cette offre, qui comporte notamment une carte de paiement à autorisation systématique, devra être proposée aux clients en situation de surendettement et à ceux inscrits pendant trois mois consécutifs au fichier de la Banque de France qui centralise les incidents de paiement pour un chèque impayé. Pourront également y avoir accès les personnes jugées en situation de fragilité par leur établissement, au regard des incidents de paiement répétés pendant trois mois de suite ou du montant de leurs ressources. Le tarif de cette offre pourra être revalorisé chaque année, en fonction de l'évolution de l'inflation hors tabac.

Dans le cadre de cette offre, les « commissions d'intervention », c'est-à-dire les frais facturés par les banques quand un client dépasse son découvert autorisé, ne pourront pas dépasser 20 euros par mois –à raison de 4 euros par opération maximum–, contre 80 euros par mois pour l'ensemble des clients. Ces commissions sont prélevées en plus des intérêts débiteurs, plus connus sous l'appellation d'agios.