Permettre aux particuliers de débloquer leur Plan épargne logement afin de financer leurs achats liés à l’ameublement et au logement, c’est la piste privilégiée par les professionnels du meuble pour relancer leur secteur.

Les ventes de meubles risquent en effet de baisser pour la troisième année consécutive en 2014 selon l'Institut de prospective et d'études de l'ameublement. Au premier semestre, les ventes ont diminué de 2,5% ont annoncé hier les groupements professionnels du secteur lors d’une conférence de presse.

En réaction, Didier Baumgarten, président de la Fédération française de négoce et de l’ameublement et de l’équipement de la maison (FNAEM), qui rassemble notamment les grands réseaux Alinéa, But, Conforama, Habitat et Ikea, a évoqué deux options pour relancer les ventes. « La première piste, c’est de [se] calquer sur ce qui se fait en Italie, à savoir une réduction d’impôt liée à l’achat de meubles neufs », avance-t-il, dans des propos relayés sur le site de LSA.

Une « autorisation temporaire » de casser son PEL

Deuxième piste, qui aurait la préférence de la FNAEM selon LSA : donner aux particuliers « une autorisation temporaire, de un à trois ans, de casser [leur] Plan d’épargne logement » pour permettre de financer leurs achats liés au logement et à l’ameublement. Afin de promouvoir leur requête, les professionnels du meuble se proposent de financer eux-mêmes une prime supplémentaire, destinée aux particuliers débloquant leur PEL, si le gouvernement accède à leur demande.