Le réassureur français Scor a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net en hausse de 55%, à 121 millions d'euros, et a confirmé ses objectifs pour l'année, selon un communiqué publié jeudi.

Ce résultat est légèrement inférieur aux attentes des analystes qui misaient en moyenne sur un bénéfice de 122 millions d'euros.

Sur le semestre, Scor a dégagé 256 millions d'euros de bénéfice net, une hausse de 35% sur un an, accompagné d'une rentabilité que le réassureur estime « élevée », avec un retour sur fonds propres (ROE) de 10,3%.

Les primes brutes (équivalent du chiffre d'affaires) ont progressé de 8,9% sur les six premiers mois de l'année (+12,5% à taux de change constants), atteignant 5,42 milliards d'euros.

Une activité soutenue par une faible sinistralité

L'activité a été soutenue à la fois par les bons renouvellements de contrats en réassurance dommages, par la signature d'importants nouveaux contrats en réassurance-vie et par l'acquisition de Generali US (finalisé en 2013). En dommages et responsabilité, le ratio combiné (coût d'indemnisation des sinistres et frais généraux rapportés aux primes perçues) s'est nettement amélioré, atteignant 90,9% au premier semestre, contre 94,3% un an plus tôt, grâce à une faible sinistralité.

Dans le détail, les primes brutes de la branche dommages et responsabilité ont légèrement progressé (+0,9%) à 2,4 milliards d'euros. Le groupe confirme son objectif de 5 milliards d'euros de primes brutes sur l'année. Lors des renouvellements de contrats de juin/juillet, le volume des primes émises a augmenté de 4,6%, avec des tarifs en baisse. En réassurance-vie, les primes brutes ont bondi de 16,2%, à 3,02 milliards, portées notamment par l'acquisition de Generali US.

« Près d'un an après son lancement, le plan stratégique Optimal Dynamics tient son cap en termes d'initiatives stratégiques. Les performances financières du groupe sont également fortes, les deux objectifs de rentabilité et de solvabilité fixés dans Optimal Dynamics étant atteints », a estimé le PDG de Scor, Denis Kessler, cité dans le communiqué.