Le Premier ministre Manuel Valls a une nouvelle fois appelé jeudi l'Union européenne à « accompagner » les politiques économiques des pays membres pour revigorer la croissance trop faible et lutter contre une inflation très basse.

« L'Europe doit accompagner les politiques que mènent aujourd'hui les gouvernements dans chacun des pays », pour contrer « les effets d'une croissance trop faible (...) et (d')une inflation trop faible », constatées « pas seulement en France mais dans tous les pays de la zone euro, y compris en Allemagne », a déclaré Manuel Valls sur RTL.

Manuel Valls regrette un euro trop fort

« Au-delà des mesures que nous prenons, et nous ne les changerons pas car le cap doit être maintenu (...), il faut aussi que l'Union européenne prenne un certain nombre de dispositions », a-t-il affirmé, citant en exemple le plan d'investissements de 300 milliards d'euros pour lutter contre le chômage annoncé par Jean-Claude Juncker le 15 juillet, jour de son élection à la présidence de la Commission européenne.

Le Premier ministre a également répété que « l'euro est aujourd'hui trop cher, trop fort », ce qui a notamment pour effet de défavoriser les exportations de la zone euro.