Profitant du contexte de la loi Hamon, qui facilite la délégation d’assurance de prêt, la Macif lance un nouveau contrat qui s’aligne, sans surcoût, sur les garanties des contrats de groupe des banques prêteuses.

L’entrée en vigueur de la loi Hamon, le 26 juillet prochain, aiguise l’intérêt des assureurs. Dans moins de 10 jours en effet, les emprunteurs immobiliers auront la possibilité, pendant un an à compter de la signature de l’offre de prêt, de résilier leur assurance emprunteur au profit d’une autre, plus avantageuse. Une mesure destinée à amener plus de concurrence sur un marché aujourd’hui détenu à près de 80% par les banques prêteuses (1) .

Après MMA début juillet, c’est au tour de la Macif de profiter de ce contexte favorable pour faire évoluer son offre d’assurance de prêt, baptisée « Garantie Emprunteur ». Sa promesse : s’aligner systématiquement sur « les garanties dans les conditions prévues au contrat d'assurance de la banque prêteuse, si celles-ci sont plus favorables », explique un communiqué de l’assureur, et ce « sans surcoût ». Dans la loi Hamon, cet alignement des garanties est la condition nécessaire pour que le contrat de l'assureur puisse se substituer à celui de la banque. Pour certains profils d’emprunteurs (jeunes et non-fumeurs notamment), la Macif promet une économie, pour un prêt immobilier de 150.000 euros sur 20 ans, pouvant atteindre les 10.000 euros.

Autre évolution, la Macif s’engage à simplifier les démarches de souscription et a intégré un questionnaire de santé avec « droit à l’oubli ». « Grâce à cette mention inscrite dans le questionnaire de santé », détaille le communiqué, « les personnes ayant souffert d’un cancer (qu’il soit guéri ou qu’il remonte à l’enfance) pourront bénéficier d’un crédit immobilier et être assurées ».

(1) Source : Observatoire des crédits aux ménages, décembre 2013