Près de 300 postes doivent être supprimés dans les back-offices de LCL à partir de l’année prochaine. La banque, filiale du groupe Crédit Agricole, a décidé d’externaliser la fabrication de ses chéquiers et d’arrêter la numérisation des documents, ce qui va entraîner la fermeture des sites de Nancy et Poitiers. Les activités des centres de Grenoble, Nice, Rennes et Strasbourg vont être transférés vers d’autres sites de traitement, selon une information du journal Les Echos.

LCL a décidé de fermer ses centres de traitement de Nancy et Poitiers, respectivement au deuxième semestre 2015 et au deuxième semestre 2016, selon une information du journal Les Echos publiée ce mercredi matin. Ces deux pôles étaient consacrés à la numérisation des documents et à la fabrication de chéquiers.

Le premier métier, touché de plein fouet par « le déploiement de la signature électronique » selon le quotidien économique, va être arrêté. La fabrication des chéquiers va, quant à elle, être confiée à un prestataire extérieur. « La direction estime que ces activités ne sont pas “au cœur de métier”, ce qui est étonnant concernant l’impression des chéquiers », regrette Bernard Péchard, représentant du syndicat FO, dans les colonnes du journal.

Quatre autres sites touchés par les fermetures

La filiale du groupe Crédit Agricole a également annoncé « ce mois-ci à ses organisations syndicales », détaille le quotidien, la fermeture de quatre autres pôles administratifs. Dès janvier 2015, les centres de traitement des opérations après-vente de Grenoble, Nice, Rennes et Strasbourg vont fermer et leurs activités vont être transférées vers d’autres centres administratifs.

Selon les syndicats, ces six fermetures vont entraîner la destruction de 289 emplois d’ici 2016. De son côté, la direction de LCL n’avance aucun chiffre et estime que « d’ici à 2015, 550 personnes devraient prendre leur retraite parmi les 2.000 collaborateurs qui travaillent dans les back-offices. Notre objectif est de remplacer environ un départ sur deux, en priorité par des mobilités internes chez LCL », explique la banque au journal économique. La filiale du Crédit Agricole évoque également un plan de sauvegarde de l’emploi qui « prévoit un dispositif d’accompagnement à la mobilité » et 14.000 jours de formation.