Le fait de louer ou de sous-louer une partie de sa résidence principale peut donner droit à exonération d’impôt à condition, notamment, de respecter certains plafonds de loyers, révisés chaque année en fonction de l'indice de référence des loyers. La mise à jour de ces plafonds, pour 2014, a été publiée au Bulletin officiel des finances publiques (Bofip) du 15 avril.

Le code général des impôts prévoit que les contribuables louant ou sous-louant une partie de leur résidence principale peuvent exonérer les revenus qui en découlent, s’ils respectent certaines conditions. Dans le cas des chambres d’hôtes, les produits de la location ne doivent pas dépasser 760 euros par an pour être exonérés d’impôt sur le revenu, un plafond qui n’a pas évolué de 2013 à 2014.

En revanche, les plafonds ont changé pour les logements qui constituent la résidence principale pour le locataire ou le sous-locataire. Dans ce cas, en 2014, le bailleur, qui habite donc dans cette même résidence, ne doit pas fixer un loyer annuel par m2 de surface habitable, charges non comprises, supérieur à 183 euros en Ile-de-France et 134 euros dans le reste du pays, ce qui correspond au loyer « réputé raisonnable » évoqué par la réglementation. En termes de loyer mensuel, hors charges, cela correspond par exemple à un plafond de 167,50 euros pour 15 m2 en province ou à 137,25 euros pour une chambre de 9 m2 en Ile-de-France. En 2013, les plafonds étaient de 181 euros par an par m2 pour les locations ou sous-locations en région parisienne, de 132 dans les autres régions.