Le Crédit agricole du Finistère vient de se doter d'un pôle dédié à l'accompagnement de projets maritimes, qu'ils soient liés à la pêche, au nautisme, aux énergies marines renouvelables ou à l'aquaculture, a-t-on appris mardi auprès de la banque mutualiste à l'origine au service du monde agricole.

« On a au niveau du département une économie de la mer qui ne cherche qu'à se développer et qui va se développer dans les années à venir », a assuré Nicolas Venard, directeur général de la caisse régionale, rappelant que le Finistère disposait de 1.200 km de côtes. « La moitié de l'avenir du département est dans la mer », a-t-il indiqué à l'AFP.

La banque envisage d'accompagner les projets liés au nautisme et à la pêche, mais également ceux liés aux énergies marines renouvelables, aux biotechnologies ou encore à l'aquaculture. Elle compte notamment accompagner des « jeunes pousses » innovantes dans ces domaines. La banque verte pourrait aussi s'intéresser de près aux entreprises labellisées par le pôle Mer Bretagne-Atlantique avec lequel un partenariat pourrait être bientôt annoncé.

Un département tourné vers la mer

« Je ne connais pas de caisse régionale qui aujourd'hui ait lancé une filière mer (...) à cette échelle et avec ce réseau de contacts, allant jusqu'au pôle de compétitivité, je pense qu'on est la seule caisse régionale à le faire », a assuré Nicolas Venard.

Le Finistère est particulièrement tourné vers la mer. Brest accueille notamment le siège du Shom, le service hydrographique et océanographique de la Marine et celui de l'Institut polaire Paul-Emile Victor (Ipev) ou encore l'Agence des aires marines protégées. La ville accueille également l'Institut universitaire européen de la mer (IUEM) et le Cèdre, le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux. Elle devrait bientôt accueillir également le siège de l'Ifremer (l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer).