Crédit Agricole Assurances espère proposer le nouveau support euro-croissance avant la fin de l'année, même si les décrets d'application se font encore attendre, a indiqué lundi son directeur général.

« Si les choses sont stabilisées, comme nous le dit Bercy, en juin, on devrait pouvoir proposer le produit d'ici la fin de l'année », a expliqué Jérôme Grivet, lors d'une rencontre avec la presse. L'euro-croissance, qui figurait dans la réforme de l'assurance-vie votée fin 2013, doit garantir de meilleurs rendements aux épargnants, qui ne peuvent pas en contrepartie récupérer leur argent durant la durée du contrat.

Selon Jérôme Grivet, la rémunération de l'euro-croissance pourrait chaque année être de 0,5 à 1 point de pourcentage supérieure à celle d'un contrat en euros, dont la disponibilité des fonds est garantie à tout moment.

« On peut espérer entre 3% et 3,50% en moyenne »

« Dans un contexte où les taux de base sont peu élevés, c'est une performance significative. Au lieu d'avoir 2,50% en moyenne, on peut espérer entre 3% et 3,50% en moyenne, ce qui fait une différence importante au bout de huit ans », a fait valoir le directeur général du Crédit Agricole Assurances.

Le directeur général a également rappelé que Crédit Agricoles Assurances visait une hausse de ses encours sous gestion de 10% d'ici 2016, pour les porter à 260 milliards d'euros, ainsi qu'une hausse supérieure à 15% de son bénéfice net, dans le cadre du plan à moyen terme du groupe Crédit Agricole présenté le 20 mars.

Pour cela, il compte faire grimper le taux de détention en assurance dommages des clients des caisses régionales de la banque verte à 40%, contre 31% en 2013, et poursuivre son développement à l'international, notamment en Italie, son principal marché après la France, mais aussi en Pologne où cette filiale compte lancer une activité en dommages.