La migration vers le système de paiement européen SEPA a accéléré début janvier, a indiqué lundi la Banque de France, alors que la Commission européenne a proposé de laisser jusqu'au 1er août aux entreprises pour qu'elles s'y conforment.

« En termes de migration, on observe une montée en puissance extrêmement forte au cours des dernières semaines. (...) Sur les quinze premiers jours de janvier, la migration s'est encore accentuée », a expliqué lundi Denis Beau, directeur général des opérations à la Banque de France, lors d'un point-presse. Fin décembre, 71,6% des virements et 39,4% des prélèvements échangés étaient effectués au format SEPA en France. A ce jour, leur part atteint respectivement 84,1% et 61,4%, a-t-il précisé.

Le passage aux normes SEPA vise à harmoniser les moyens de paiement à l'intérieur de l'Union européenne. Elles permettront notamment de raccourcir les délais des virements bancaires en Europe (à J+1) et de mieux protéger les débiteurs lors des prélèvements. La Commission européenne a proposé début janvier de prolonger de six mois la période de transition pour l'entrée en vigueur de ces normes de paiement, qui devait se terminer le 1er février.

Pour accompagner la migration, un site internet dédié a été lancé : http ://www.urgence-sepa.fr.