Les prix des biens immobiliers dans l'ancien pourraient baisser jusqu'à 5% dans les zones les plus prisées en France en 2013, selon une étude publiée mercredi par le Crédit Foncier, qui prévoit, au mieux, une stabilité dans ces endroits.

Les zones dites « tendues » sont celles où l'offre de logements est insuffisante par rapport à la demande. Elles comprennent les cœurs de métropoles, dont Paris intra-muros, secteurs privilégiés, les stations balnéaires ou de montagnes cotées.

En Ile-de-France, hors Paris, la baisse devrait être de l'ordre de 5%, indique le Crédit Foncier, filiale du groupe bancaire BPCE. Quant aux zones « non tendues », c'est-à-dire tout le reste, les baisses devraient se situer entre 7% et 10%.

L'année 2013 devrait également être marquée par une nouvelle baisse du nombre de transactions, de l'ordre de 12%, après un repli de 20% l'an dernier.

Le volume de crédits à l'habitat consentis cette année devrait aussi poursuivre son repli, le Crédit Foncier tablant sur une baisse de 12% par rapport à 2012, à un peu plus de 100 milliards d'euros.