L'Autorité des marchés financiers (AMF) a décidé de ne pas ouvrir de procédure de sanction à l'encontre du journal britannique Mail on Sunday, à l'issue de son enquête sur les rumeurs qui avait affecté la Société Générale en Bourse à l'été 2011.

Le gendarme boursier français avait annoncé en août 2011 avoir ouvert une enquête pour faire la lumière sur les rumeurs entourant Société Générale, au plus fort de la crise de la dette en zone euro. Son titre s'était écroulé de plus de 20% en séance le 10 août.

L'AMF avait alors constaté que le Mail on Sunday avait diffusé dans un article du 7 août 2011 des informations sur la situation financière de la banque française « qui exagéraient gravement la réalité », au point que cela « a pu influencer à tort le marché ». Pour autant, le régulateur remarque que le journal a rectifié rapidement les informations en cause après un échange avec la Société Générale.

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L'AMF a donc décidé de ne pas ouvrir de procédure de sanction contre ce titre de presse mais lui demande publiquement « de veiller à l'avenir au respect des règles relatives à la publication d'informations sur des instruments financiers cotés sur des marchés réglementés ».