Selon des chiffres publiés sur le site de la Banque de France, le poids du crédit renouvelable dans les dossiers de surendettement a poursuivi sa baisse au troisième trimestre, tandis que l'importance des dettes immobilières a crû.

Les dettes immobilières représentent une part moyenne de plus en plus importante. Elles pesaient, en moyenne, 26,1% de l'endettement global au troisième trimestre 2012, contre 22,5% au premier trimestre 2011. Ce poids est toutefois relatif car seuls 9,6% des dossiers en comprennent.

Parallèlement, le poids des crédits renouvelables continuent à baisser. Ils représentaient, pour les dossiers déposés au troisième trimestre, 31,3% de l'endettement global, contre 31,8% au deuxième trimestre, selon le baromètre du surendettement publié par la Banque de France. Cette proportion est en baisse quasi-constante (à part un rebond au quatrième trimestre 2011) depuis le premier trimestre 2011, où elle représentait 35,0% de l'endettement.

Autre indicateur du recul de l'importance du crédit renouvelable dans le surendettement, le nombre de dossiers présentant au moins un crédit renouvelable s'affiche en baisse, à 75,0%, contre 76,0% au deuxième trimestre. Au premier trimestre 2011, la proportion des dossiers contenant au moins un crédit renouvelable atteignait 79,4%. En 2010, elle était de 82,0%, selon l'enquête typologique publiée, à l'époque, par la Banque de France.