Le marché spécifique des ventes en bloc d'immeubles de logements a connu en France une progression de 100%, au premier semestre par rapport à la même période 2011.

Selon les six principaux cabinets spécialisés dans ce genre de transactions et auteurs de l'étude (1), les transactions, pour les immeubles anciens vendus en bloc et pour un montant unitaire supérieur à 2 millions d'euros, se sont élevées à plus de 1,2 milliard d'euros au cours du premier semestre, soit une hausse de 100% par rapport à la même période de l'année dernière.

Cette augmentation résulte de « la vente de portefeuilles de taille significative » et du « retour d'investisseurs long terme qui ont représenté plus de 50% des volumes investis, contre 25% un an plus tôt », indique le communiqué. « Les investisseurs privés et foncières familiales ont également connu une forte progression de leurs engagements avec 12,5 % des volumes investis ». Pour les auteurs de l'étude, « cette belle performance s'inscrit dans un contexte de baisse des volumes de vente tant dans l'ancien que dans le neuf pour l'immobilier résidentiel grand public depuis le début d'année ».

Toutefois cette embellie doit être relativisée car elle a été particulièrement favorisée par le fait que la foncière Gecina ait d'un seul coup, en janvier, vendu dix immeubles d'habitation à Paris et dans sa banlieue ouest pour 395 millions d'euros et un autre à Lyon pour 49 millions, soit un total de 444 millions.

(1) Jones Lang LaSalle, BNP Paribas Immobilier Résidentiel V2I, Catella Residential, CBRE Capital Markets, Crédit Foncier Immobilier et Foncia Valorisation.