Selon le directeur financier de PSA, Jean-Baptiste de Chatillon, la banque filiale du constructeur automobile restera « largement bénéficiaire » malgré l'évolution de son financement, qui sera partiellement appuyé sur la garantie de l'Etat,

PSA et l'Etat ont annoncé la conclusion d'un accord permettant à Banque PSA finance (BPF) de poursuivre son activité, alors qu'elle risquait de ne plus pouvoir se financer du fait de la dégradation des notes de sa maison mère. Il prévoit que l'Etat garantira les emprunts de BPF sur les marchés à hauteur de 7 milliards d'euros, un engagement qui sera facturé et qui apportera donc de l'argent à l'Etat.

Parallèlement, les banques créancières du constructeur se sont engagées à mettre à disposition du constructeur 11,5 milliards de liquidité, dont 1 milliard de ressources nouvelles. « Je ne pense pas que cela va laisser inchangé le résultat opérationnel de la banque, parce qu'une partie importante du refinancement sera faite au prix de marché », a expliqué M. de Chatillon lors d'une conférence téléphonique dédiée aux analystes.

« Cela aura un impact négatif sur le résultat opérationnel, mais il restera largement bénéficiaire et nous serons en mesure de payer un dividende » (de Banque PSA finance au groupe PSA Peugeot Citroën), a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le directeur financier est revenu sur le lancement d'un livret d'épargne dédié aux particuliers en 2013, à l'instar du livret Zesto lancé, en février, par RCI Banque, banque du constructeur Renault. « Nous sommes confiants (quant au fait d'attirer) entre 400 et 600 millions d'euros d'ici la fin de l'année (2013) ou au début de 2014 », a indiqué M. de Chatillon.