La Banque Postale a vu son bénéfice net progresser de 29% au premier semestre, à 334 millions d'euros, profitant d'une diminution des charges liées à la Grèce, selon un communiqué publié jeudi.

Après avoir subi sur les six premiers mois de 2011 les effets de la crise grecque, avec notamment une provision de 158 millions d'euros en raison de l'opération de restructuration d'une partie de la dette de ce pays, le coût du risque a été divisé par plus de deux (-57,6%), à 82 millions. Lors de la présentation de ses propres résultats, le groupe La Poste avait indiqué auparavant que l'exposition résiduelle à la dette grecque était « marginale », à 17 millions d'euros.

Le résultat brut d'exploitation ressort en léger repli de 1,8%, à 433 millions d'euros, tandis que le produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires) a baissé de 0,1% à 2,67 milliards.

La banque se félicite également d'avoir réussi à « maîtriser » ses charges d'exploitation qui restent pratiquement stables (+0,2%) malgré la diversification de ses activités. Soucieuse d'élargir l'éventail des produits qu'elle propose, elle s'est en effet lancée, entre autres, dans le crédit aux collectivités locales, l'assurance dommages et l'assurance santé.

La Banque Postale fait également valoir qu'elle a « renforcé » sa contribution au financement de l'économie, avec des encours de crédit en hausse de 6,5% à 48 milliards d'euros.