Le groupe bancaire BPCE a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net en recul de 27,6%, à 668 millions d'euros. Un repli causé notamment par les mesures d'adaptation prises afin de respecter les futures normes prudentielles.

BPCE a au passage confirmé son objectif d'un ratio de fonds propres durs (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits consentis) supérieur à 9% en 2013, dans le nouveau cadre réglementaire, dit Bâle III.

Dans son communiqué, le groupe, qui insiste sur « sa capacité de résistance à un environnement marqué par un ralentissement économique et des tensions financières persistantes », fait valoir que son résultat net est resté stable par rapport au premier trimestre de l'année. Comme ses concurrents, il s'est lancé dans une course aux fonds propres en vue de l'application des règles de Bâle III, qui débutera en 2013. Il se félicite ainsi de disposer de 38,8 milliards de fonds propres durs au 30 juin, un niveau supérieur de 3,1 milliards d'euros aux exigences du régulateur européen.

Dans cette perspective, BPCE a réduit la voilure depuis plusieurs mois. Dans le cadre des mesures d'adaptation prises, il a par exemple réduit de 22,9 milliards d'euros son besoin de liquidités depuis le 30 juin 2011, soit 76% de l'objectif fixé pour la fin 2013. Concernant son refinancement moyen et long termes pour 2012, le programme de BPCE a été réalisé à 79%, avec 14,2 milliards d'euros levés.

Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) est en recul de 5%, à 5,67 milliards d'euros, au deuxième trimestre, pour un résultat brut d'exploitation en baisse de 11,8%, à 1,77 milliard.