A quel niveau se situent les taux des crédits immobiliers dans les dix principales villes françaises ? C’est la question à laquelle répond désormais chaque mois meilleurtaux.com, grâce à un palmarès basé sur les retours des banques partenaires du courtier.

Depuis le mois de juin, c’est Nantes qui dominait le classement. Ce n’est plus le cas en août, puisque Lille a pris la tête. Point commun entre les deux capitales régionales : « Les banques s'y livrent une forte concurrence pour remplir les objectifs annuels » explique Sandrine Allonier, responsable des études de meilleurtaux.com.

Toulouse, sur le podium en juillet, rétrograde à la 9e place, juste devant Nice qui reste la ville où le crédit immobilier est le plus cher. A l’inverse, Marseille progresse de la 9e à la 3e place, avec un taux moyen sur 20 ans de 3,95%.

Au début du mois d’août, le classement est donc le suivant :

  1. Lille 3,80% en moyenne sur 20 ans (2e en juillet)
  2. Nantes 3,90 % (1er en juillet)
  3. Marseille 3,95% (9e en juillet)
  4. Strasbourg 3,95% (6e en juillet)
  5. Paris 4% (4e en juillet)
  6. Bordeaux 4,05% (8e en juillet)
  7. Montpellier 4,05% (5e en juillet)
  8. Lyon 4,05% (10e en juillet)
  9. Toulouse 4,05% (3e en juillet)
  10. Nice 4,10% (7e en juillet)

En cas d’égalité, les ex aequo sont départagés par la moyenne des taux proposés pour les autres durées.

Meilleur pouvoir d’achat à Strasbourg

Autre indicateur suivi par meilleurtaux.com, le pouvoir d’achat immobilier. Quelle surface peut-on acquérir dans les 10 villes du palmarès, pour un même emprunt avec 1.000 euros de mensualité sur 20 ans ? C'est toujours Strasbourg qui est en tête de ce classement :

  1. Strasbourg 68,9 m2 (1er en juin)
  2. Marseille 67,3 m2 (4e en juin)
  3. Nantes 66,6 m2 (2e en juin)
  4. Toulouse 66,4 m2 (2e en juin)
  5. Montpellier 63,8 m2 (5e en juin)
  6. Bordeaux 60,9 m2 (6e)
  7. Lille 56,5 m2 (9e en juin)
  8. Lyon 54,8 m2 (7e en juin)
  9. Nice 45,7 m2 (9e en juin)
  10. Paris 20,6 m2 (10e en juin)

Par rapport au palmarès du mois de juin, l'écart de pouvoir d’achat immobilier entre Strasbourg et Paris reste stable : du simple au triple. Avec la même somme empruntée, le Strasbourgeois peut ainsi acheter un grand T3 d’environ 69 m2, tandis que le Parisien devra se contenter d’un studio d’environ 21 m2.