A Pittsburgh, les 20 délégations devraient parvenir à s'accorder sur un encadrement a minima des rémunérations des banquiers et des traders.

Si l'on en croit le projet de communiqué final, cité par un membre de la délégation, les dirigeants des 20 pays industrialisés et émergents préconiseraient aujourd'hui de limiter les bonus à un pourcentage du produit net bancaire « quand ils menacent un niveau de saine capitalisation ».

Il s'agirait donc, si le projet aboutit tel quel, d'indexer les bonus sur la contribution réelle des banques à l'augmentation de la richesse nationale, mais seulement en période de vaches maigres. Un système qui aurait permis, en 2008, de ne pas payer les bonus au plus fort de la crise.

Ce texte de compromis d'inspiration américaine ne devrait pas reprendre, en tant que telle, la proposition française d'un plafonnement des bonus.

Par ailleurs, le communiqué final devrait, sans surprise, préconiser le maintien des différents plans de relance et rappeler la nécessité de leur coordination. Et ce malgré l'inquiétude de certains pays qui, comme l'Allemagne, craignent une montée de l'inflation et des dettes publiques.